Clément a rejoint Allegro Musique en 2017 et depuis, il n’a jamais quitté l’aventure. De professeur de guitare à expert métier au sein du pôle recrutement, son parcours est marqué par la passion, l’engagement et une vraie compréhension des besoins des élèves comme des professeurs. Dans cette interview, il partage son expérience, ses réflexions sur le métier de chargé de recrutement, les défis du quotidien, et sa vision sensible et exigeante du lien entre musique et transmission. Une plongée authentique dans les coulisses du recrutement… version Allegro.
Quel est ton parcours avant d’intégrer Allegro Musique ?
Après un bac S, je me voyais bien devenir ingénieur du son. Comme je jouais déjà de la guitare, j’ai naturellement poursuivi mes études à la fac en musicologie. Mais une fois mon master en poche, j’ai vite réalisé que les débouchés dans ce domaine étaient très limités… et que ce n’était pas forcément ce que je voulais faire de ma vie.
Pendant mes études, j’avais développé un lien fort avec l’école où j’apprenais la guitare, au point d’y avoir une sorte de "place gardée" en tant que professeur. J’y ai donc enseigné la guitare pendant deux ans. Ce qui ressort de mon parcours, c’est surtout mon ancrage dans la pédagogie musicale. C’est ce bagage, combiné à ma passion pour la musique, qui m’a tout de suite donné envie de rejoindre Allegro Musique.
Quel a été ton parcours chez Allegro Musique ?
Je suis arrivé chez Allegro Musique le 16 août 2017, ce qui fait de moi, aujourd’hui, un des "anciens" de l’équipe ! J’ai commencé comme conseiller commercial en CDD pour deux mois. À la fin de mon contrat, je n’ai pas été gardé car un autre commercial avait obtenu de meilleurs résultats. Mais je n’avais pas envie de quitter l’entreprise. L’ambiance me plaisait, et j’avais entendu dire qu’un poste se libérait du côté du recrutement. J’ai donc postulé spontanément.
On m’a fait passer un entretien, et j’ai été retenu. Résultat : j’ai terminé mon contrat de commercial un vendredi, et dès le lundi suivant, j’étais chargé de recrutement. Ensuite, début 2019, j’ai pris un nouveau virage en devenant team leader, c’est-à-dire manager de proximité de l’équipe des chargés de recrutement. J’ai occupé ce poste jusqu’à l’été 2023, avant de devenir brièvement chef de service recrutement. Puis, à l’été suivant, j’ai enfin trouvé ma place actuelle, en tant qu’expert métier. C’est un poste dans lequel je me sens vraiment à ma place, plus technique et aligné avec ma manière de fonctionner.
Qu'est-ce qui t’a motivé à intégrer le pôle recrutement d’Allegro Musique ?
Ce qui m’a vraiment donné envie de rejoindre le pôle recrutement, c’est d’abord l’aspect humain. Je m’entendais très bien avec l’équipe : on déjeunait ensemble le midi, il y avait une vraie complicité. J’avais 25 ans à l’époque, et les autres membres de l’équipe avaient à peu près le même âge, donc les liens se sont noués naturellement. Cette bonne entente a clairement joué dans ma motivation. Et puis, le fait d’avoir la possibilité d’intégrer l’entreprise en CDI m’a aussi rassuré. À ce moment-là de ma vie, avoir un emploi stable dans une ambiance aussi positive, c’était une vraie opportunité.
Quels sont les moments marquants de ta carrière chez Allegro Musique ?
L’un des premiers moments forts, c’est le déménagement du siège, quand on est passés de Suresnes à Clichy. Pour moi, ça a vraiment marqué la fin d’une époque. J’avais une attache particulière à Suresnes, j’aimais beaucoup l’ambiance et le cadre, donc ce changement a eu un vrai impact symbolique.
Un autre moment marquant, ce sont mes débuts en tant que manager. C’était une vraie étape dans ma carrière, j’ai beaucoup appris à ce moment-là. Et plus récemment, ce qui m’a aussi beaucoup marqué, c’est ma prise de fonction en tant qu’expert métier. J’ai pu me détacher des responsabilités managériales, ce qui correspond davantage à mon profil et à ce que j’aime faire.
Je suis particulièrement reconnaissant envers la direction pour la confiance qu’elle m’a accordée au fil des années. On m’a permis d’évoluer vers des rôles de plus en plus alignés avec mes compétences et ma personnalité, et ça, c’est vraiment précieux.
Quelle compétence ou expérience a le plus contribué à ta réussite dans ce poste ?
Ce qui m’a vraiment aidé, c’est d’avoir été professeur de musique. Cette expérience m’a permis de bien comprendre les rouages de la pédagogie : comment structurer un cours, équilibrer la partie technique et théorique, motiver un élève et trouver les bons leviers pour le faire progresser.
J’ai aussi acquis une solide culture musicale au fil de mes études, ce qui me donne une bonne vision d’ensemble des différents profils d’enseignants et des attentes des élèves.
Finalement, c’est un trio qui a fait la différence : mon passé de prof, mon parcours universitaire et, surtout, mon amour pour la musique. Ces trois éléments se complètent parfaitement dans mon quotidien chez Allegro Musique.
Comment définirais-tu ton rôle d’expert métier dans le processus de recrutement ? C’est quoi ?
C’est un poste assez récent pour moi, que j’occupe depuis quelques mois seulement. Concrètement, mon rôle reste très opérationnel : je continue d’effectuer le travail d’un chargé de recrutement (CR), mais avec, en plus, des missions transversales qui sortent du cadre quotidien des managers et des opérationnels.
Mon objectif, c’est d’être au cœur du métier pour pouvoir ensuite prendre du recul, analyser ce qui fonctionne ou pas, et proposer des pistes d’amélioration. On peut dire que c’est une forme de consulting interne. Je peux, par exemple, identifier un dysfonctionnement dans nos process, réfléchir à des optimisations techniques, ou encore proposer de nouvelles méthodes pour mieux atteindre nos objectifs.
Il m’arrive aussi d’être directement sollicité par la direction sur une problématique précise. Dans ce cas, je mène une phase d’observation et de diagnostic, puis je travaille à formuler un plan d’action concret.
C’est donc un poste hybride, entre l’expertise terrain et la réflexion stratégique, qui me permet à la fois de rester connecté au métier et de contribuer à son amélioration continue.
Quels sont les critères essentiels que tu recherches chez les candidats ?
Il y en a beaucoup ! Chez Allegro Musique, on ne recherche pas seulement des musiciens compétents, mais avant tout des pédagogues capables de proposer un accompagnement personnalisé. Contrairement à un conservatoire où les cours suivent un programme imposé, nos professeurs doivent s’adapter aux besoins, aux envies et au rythme de chaque élève. Ça veut dire être capable de construire un parcours sur mesure, en gardant un bon équilibre entre réalisme pédagogique et motivation. Il faut savoir ajuster le niveau de difficulté, identifier les moments de doute chez l’élève, et mettre en place des stratégies pour maintenir l’engagement.
Sur le plan humain, j’attache aussi beaucoup d’importance à l’attitude du professeur : il ou elle doit faire preuve de bienveillance, savoir encourager plutôt que critiquer, et garder une posture positive. Il faut également penser au contexte des cours à domicile : la ponctualité, la présentation, la capacité à créer un climat agréable et de confiance avec les familles sont essentielles.
Donc en résumé, j’attends d’un professeur qu’il soit agréable, adaptable, enthousiaste, et professionnel à tous les niveaux — que ce soit dans sa pédagogie ou dans sa manière d’interagir avec les élèves et leurs proches. C’est ce mélange de savoir-faire musical et de savoir-être qui fait vraiment la différence.
Peux-tu nous décrire une journée type à ton poste ?
Ma journée commence souvent comme celle d’un chargé de recrutement classique : je consulte mes mails, j’écoute les messages vocaux, je réponds aux sollicitations, et je fais en sorte de trouver des professeurs pour les élèves qui attendent un cours. C’est la partie opérationnelle de mon travail, essentielle pour rester connecté au terrain.
Mais à cela s’ajoute une dimension plus stratégique. En parallèle, j’avance sur des missions transversales ou des projets d’amélioration. Par exemple, je travaille sur l’animation et la refonte du format des rencontres pédagogiques, je relance certains professeurs dans le cadre du projet GMB, je participe à la formation des managers sur un outil de gestion de base de données avec Hélène, ou encore à la redéfinition de la journée type d’un CR avec Samy.
Mon objectif, c’est d’intégrer tout cela de manière agile dans mon emploi du temps. Il y a des périodes plus calmes et d’autres très chargées où il faut savoir jongler avec les priorités. Mais c’est aussi ce qui rend le poste stimulant.
Et puis, un point important : en tant qu’expert métier, je dois continuer à pratiquer. Je garde un pied bien ancré dans l’opérationnel pour conserver ma légitimité et rester au plus proche de la réalité du terrain. C’est ce double regard — praticien et analyste — qui me permet ensuite de proposer des améliorations concrètes et pertinentes.
Pourquoi ce poste te plait-il plus que celui de manager ?
Ce poste me correspond beaucoup mieux, tout simplement parce qu’il est plus aligné avec ma manière de fonctionner. J’ai une approche assez technique du travail, je suis quelqu’un de cartésien, j’aime analyser, structurer, optimiser les process. Ce qui me stimule au quotidien, c’est de décortiquer les problématiques, comprendre les mécanismes en profondeur et trouver des solutions concrètes.
Le poste de manager implique beaucoup plus de gestion humaine, d’émotionnel, et c’est un aspect avec lequel j’ai moins d’affinités. Ce n’est pas que je ne m’y intéressais pas, mais ce n’est pas là que je m’épanouis le plus. En tant qu’expert métier, je peux vraiment me concentrer sur l’opérationnel, les outils, l’amélioration continue… et c’est ce que je préfère. Je sens que je suis à ma place, et ça change tout.
Comment adaptes-tu tes méthodes de recrutement aux besoins spécifiques d’Allegro Musique ?
Chez Allegro Musique, on ne recrute pas des professeurs pour remplir des cases. On cherche des enseignants capables d’accompagner chaque élève de manière personnalisée, en s’adaptant à son niveau, son rythme et ses objectifs. Lors des entretiens, on s’efforce donc d’évaluer à la fois la solidité du bagage pédagogique, la capacité d’adaptation et la disponibilité du professeur.
Mais il y a aussi des éléments plus subtils qui entrent en ligne de compte, parfois inconscients. Par exemple, si un enseignant se présente dans de mauvaises conditions à une rencontre pédagogique – en retard, peu préparé, ou avec une attitude distante – cela joue forcément sur la perception qu’on en a. Ce n’est pas éliminatoire en soi, mais on sait qu’on sera moins enclin à le proposer à un élève, surtout si d’autres candidats présentent un profil plus professionnel ou plus rassurant. On essaie toujours d’allier rigueur et bon sens pour faire les bons choix, en tenant compte de ce qui fait vraiment la différence dans la relation pédagogique.
Quels sont les principaux défis que l’entreprise rencontre dans le recrutement des enseignants de musique ?
L’un des défis majeurs – et historiques – d’Allegro Musique, c’est de répondre à toutes les demandes, même les plus atypiques. Il arrive régulièrement que des élèves cherchent un professeur pour un instrument peu courant ou qu’ils vivent dans une zone géographique très isolée, où notre réseau ne compte pas encore d’enseignant disponible. Et là, tout l’enjeu est de partir à la recherche du bon profil, en dehors de notre base habituelle.
On prospecte alors via les réseaux sociaux, les écoles de musique locales, les conservatoires ou encore le bouche-à-oreille. C’est un travail souvent long, parfois fastidieux, avec une issue incertaine. Il nous arrive de ne pas trouver, malgré tous nos efforts. Mais même quand les chances de réussite sont faibles, on essaie. Parce qu’on a cette conviction profonde que chacun devrait pouvoir accéder à la musique, peu importe où il vit ou ce qu’il souhaite apprendre.
Et quand on y parvient, c’est une vraie victoire. On a non seulement trouvé un professeur pour un élève, mais aussi élargi notre réseau et comblé ce qu’on appelle parfois un "désert culturel". C’est ce genre de mission, bien qu’exigeante, qui donne tout son sens à notre travail.
Selon toi, qu’est-ce qui distingue Allegro Musique des autres structures dans son approche du recrutement ?
Ce qui nous distingue avant tout, c’est notre expertise métier… mais aussi – et surtout – les outils technologiques que nous avons développés en interne. C’est vraiment ce combo qui fait notre force. Grâce à notre équipe informatique dédiée, on bénéficie de logiciels créés spécialement pour notre activité, qui nous permettent d’optimiser chaque étape du recrutement de professeurs. Et ça, très peu d’entreprises dans notre secteur peuvent en dire autant.
Ces outils nous font gagner un temps considérable, tout en apportant de la cohérence et de la fluidité dans nos actions. Résultat : on peut gérer un volume impressionnant de demandes et de recherches de profs, tout en maintenant un niveau d’exigence élevé et une vraie personnalisation dans notre approche. On arrive à faire beaucoup, bien et vite – ce qui est loin d’être évident dans un métier aussi complexe et humain que le nôtre.
C’est cette efficacité, soutenue par une vision très pointue du métier et un souci constant de qualité, qui nous permet de garder une longueur d’avance sur nos concurrents et de continuer à nous améliorer.
Quels sont tes arguments pour recruter des profs ?
L’un des arguments qui fait souvent mouche, c’est le fait qu’on recrute localement. On propose aux professeurs des élèves qui habitent tout près de chez eux, ce qui limite au maximum les déplacements, et donc la fatigue, les frais de transport et les pertes de temps. C’est un vrai confort dans leur quotidien.
Un autre point important, c’est le mode de rémunération. Chez Allegro Musique, les cours sont proposés en complément d’activité, sous un statut de salarié. Le montant versé au professeur est forfaitaire et net de charges, ce qui signifie qu’il touche exactement la somme annoncée, sans mauvaises surprises. En plus, comme il s’agit généralement d’un complément de revenus, cela lui permet souvent de rester dans la même tranche fiscale, ce qui est rassurant et avantageux.
Si j’étais prof, que me dirais-tu pour me recruter ?
Je commencerais par te parler d’un élève. Parce que si je te contacte, c’est que j’ai une vraie demande, un élève à la recherche d’un professeur. Et pour moi, c’est essentiel de placer la musique au cœur de l’échange dès le départ. Je te décrirais le profil de l’élève, ses attentes, son niveau, ce qu’il ou elle souhaite apprendre… Bref, je te mettrais directement dans la situation pour que tu puisses te projeter et voir si ça te parle musicalement.
Ensuite, seulement si tu sembles intéressé, je te présenterais plus en détail le fonctionnement d’Allegro Musique : notre rôle de facilitateur, le cadre administratif simplifié qu’on propose, et bien sûr, les conditions de rémunération. On donne toujours le montant du cours assez rapidement, car on sait que c’est une donnée essentielle pour les profs. Chez nous, le tarif est net et correspond à une réalité du terrain, avec en plus le confort de ne pas avoir à gérer toute la partie logistique : la relation client, les annulations, la facturation… Allegro s’en occupe.
Et surtout, on ne cherche jamais à convaincre à tout prix. Si un prof est hésitant ou donne l’impression d’accepter par défaut, on préfère ne pas insister. Un enseignant peu motivé, c’est souvent un élève déçu, et finalement, tout le monde y perd. On cherche des profs qui ont envie, qui se reconnaissent dans notre manière de travailler et qui ont le souci de bien faire. C’est dans cette optique que je recrute. Chez Allegro Musique, on privilégie des collaborations sincères et durables.
Quelle est l'importance de bien comprendre les métiers liés à la musique dans ton poste d’expert métier ?
C’est absolument essentiel. La majorité des élèves qui nous contactent sont des néophytes : ils ont une envie, une motivation, mais souvent, ils ne savent pas vraiment comment la formuler ou par où commencer. Ils vont dire par exemple qu’ils veulent "apprendre la guitare" ou "savoir chanter", sans forcément pouvoir préciser leur niveau, leur objectif ou le style musical qui leur conviendrait le mieux.
C’est là que ma connaissance des métiers de la musique entre en jeu. Grâce à mon propre parcours de musicien et d’enseignant, je peux décoder ce que l’élève essaie de dire, même de manière floue. Je me mets à sa place, je fais les bonnes hypothèses, je clarifie son projet pour pouvoir ensuite le transmettre au professeur de manière précise et pertinente. En quelque sorte, je fais le lien : je traduis le besoin exprimé par l’élève dans un langage compréhensible pour un musicien. Et comme je parle aussi la langue des profs, on peut ensuite échanger entre musiciens de manière fluide et concrète, avec les bons repères pédagogiques et artistiques.
Cette double compréhension du monde des élèves et de celui des enseignants est un vrai atout dans mon métier, car elle me permet de faire des mises en relation qui ont du sens, qui sont adaptées et qui favorisent la réussite du binôme élève-prof.
Quels nouveaux outils ou stratégies de recrutement aimerais-tu voir se développer chez Allegro Musique ?
Peut-être des partenariats avec des écoles publiques ou privées spécialisées dans les études musicales, pour y découvrir des talents de professeurs !
Quelle importance accordes-tu à la diversité des profils dans ton travail de recrutement ?
Elle est primordiale ! Chez Allegro Musique, on a des milliers d’élèves, tous très différents dans leurs attentes, leurs parcours, leurs envies et leur manière d’aborder la musique. Il est donc absolument nécessaire d’avoir une diversité équivalente chez les professeurs pour pouvoir répondre à cette variété de profils.
Certains élèves vont chercher une approche très structurée, presque académique, avec un cadre et une progression rigoureuse. Pour eux, il faut des enseignants capables de proposer une pédagogie précise, avec des objectifs clairement définis. D’autres, au contraire, ont besoin de plus de souplesse, d’une pédagogie plus intuitive, parfois même ludique, où la passion et l’enthousiasme priment sur la méthode.
C’est pourquoi je recherche des profs aux profils variés : des musiciens ultra-passionnés, des pédagogues chevronnés, des artistes créatifs, des profs au parcours classique comme des autodidactes inspirants. Il n’y a pas une seule bonne façon d’enseigner la musique. L’essentiel, c’est que l’élève trouve en face de lui un professeur qui lui ressemble un peu, ou en tout cas qui comprend sa façon d’apprendre.
Cette diversité permet aussi de créer des étincelles, des rencontres qui marquent. Et c’est souvent là que naissent les plus belles histoires musicales.
Joues-tu d’un instrument et si oui, quel est ton parcours d’apprentissage ?
Oui, je suis avant tout guitariste. J’ai commencé la guitare un peu par hasard, en CM2 : le grand frère d’un copain proposait des cours pour se faire un peu d’argent de poche. J’ai voulu essayer… et ça a été le coup de foudre immédiat ! J’ai su très vite que la musique occuperait une place importante dans ma vie.
À partir de là, j’ai continué à me former, de manière à la fois autodidacte et encadrée, avec des cours et beaucoup de pratique. En parallèle de la guitare, j’ai aussi exploré d’autres instruments : un peu de basse, un peu de batterie, un peu de clavier… Et depuis plusieurs années, je me passionne pour la MAO (musique assistée par ordinateur), qui me permet de composer, d’arranger, et d’enregistrer mes propres morceaux.
Cette approche polyvalente m’a permis de mieux comprendre la musique dans son ensemble, et de nourrir une vraie sensibilité artistique. C’est aussi ce bagage-là qui m’aide aujourd’hui à mieux comprendre les professeurs que je recrute, et les attentes des élèves qu’on accompagne.
Quelle place occupe la musique dans ta vie personnelle ?
Une place immense, vraiment. La musique est omniprésente dans mon quotidien : j’en écoute en permanence, je pense musique très souvent, et je joue de la guitare plusieurs fois par semaine, sans exception. C’est mon refuge, mon moteur, mon terrain d’expression.
Quand je suis dans une phase de création, je peux y consacrer des heures chaque jour, parfois pendant plusieurs semaines d’affilée. Je plonge à fond dans le processus : composition, enregistrement, arrangements… Et parfois, tout vient d’un coup, de manière très fluide. La musique, c’est aussi cette magie-là.
J’ai également un groupe que j’ai fondé, The Gallant Club, avec lequel je compose, enregistre et monte sur scène. On a sorti un premier album en 2018, et le second est sorti en janvier 2025. C’est un projet qui me tient particulièrement à cœur. On a des concerts prévus en avril, et on est présents sur les plateformes de streaming comme Spotify, Deezer ou YouTube.
Aimerais-tu apprendre un autre instrument ?
Oui, carrément ! Deux instruments me font particulièrement envie : le piano et le saxophone. Le piano, d’abord, parce que c’est pour moi l’outil de composition par excellence. Il permet de visualiser l’harmonie, de construire facilement des enchaînements d’accords, de travailler la mélodie... C’est l’instrument central de tant de chefs-d’œuvre musicaux, et j’aimerais pouvoir l’utiliser pour enrichir mes compositions et explorer de nouvelles couleurs sonores.
Et puis, il y a le saxophone, que je trouve absolument génial. À chaque fois que j’en entends, je suis bluffé par la chaleur, la puissance et la liberté de cet instrument. Il dégage une énergie folle, à la fois brute et hyper expressive. J’adore sa sonorité
Si tu devais associer une chanson à ton quotidien chez Allegro Musique, laquelle choisirais-tu et pourquoi ?
David Bowie - Heroes. Parce que cette chanson c'est aussi une philosophie de vie, juste pour un instant on peut faire le bien, amener de la lumière chez qui il fait sombre. On fait un peu ça chez Allegro, amener de la musique là où il n'y en a pas.
