Appartenant à la famille des cordes frottées, le violon est un instrument de musique qui se joue, la plupart du temps, avec un archet. Certains musiciens peuvent également choisir de pincer les cordes, suivant la technique du pizzicato. Composé de 70 à 85 pièces, assemblées par collages et emboîtements, le violonl a dévoilé un vocabulaire propre que tout apprenti doit connaître pour apprendre à en jouer correctement.
Les grandes parties d’un violon
Schéma de l’intérieur d’un violon
Source : https://fr.wikipedia.org/
La tête
La tête du violon est traditionnellement ornée d’une volute (également appelée « coquille », un terme évoquant davantage sa forme enroulée), librement façonnée par le luthier, qui en fera sa signature. Ensuite, la tête se poursuit par le chevillier percé de 4 trous (à raison de 2 par côté), dans lesquels on insérera les chevilles chargées de tenir et de régler la tension de chaque corde : Sol, Ré, La et Mi.
Le manche
Le manche relie la tête et le corps du violon. Sur le devant, le luthier colle le sifflet (avec ses 4 encoches pour stabiliser les cordes) et la touche en bois d’ébène sur le manche. Comme son nom l’indique, la touche est l’endroit que l’on touche avec ses doigts.
Le corps du violon
La caisse de résonance est composée, sur le devant, d’une table d’harmonie, percée par 2 ouïes, à laquelle on oppose un fond. L’instrument compte également 6 éclisses ondulées sur ses côtés. À noter la présence d’un filet (3 brins de bois) incrusté dans la table et le fond pour suivre et souligner les courbures du violon et prévenir les cassures.
À l’extrémité basse du violon, une courte cheville de bois dur est enfoncée dans le tasseau : appelée « bouton », elle sert à fixer le cordier, chargé de recevoir les cordes. À noter qu’un sifflet inférieur vient empêcher le cordier d’altérer la table d’harmonie.
Entre la touche et le cordier se trouve le chevalet, situé au niveau des ouïes du violon. Ajourée, cette petite planchette d’érable supporte les cordes et transmet la vibration générée par le passage de l’archet.
Les grandes parties d’un archet
Étymologiquement, l’archet est le « petit arc » qui accompagne systématiquement (ou presque) tous les violonistes… Là encore, la connaissance de son vocabulaire conditionne sa bonne utilisation…
Source : https://fr.wikipedia.org/
La tête
L’extrémité haute de l’archet abrite une plaque de tête, sous laquelle sont fixés les crins de chevaux. Cette protection peut être réalisée en ivoire, en argent, en or, en nacre ou en bois rares, voire en galalithe (un polymère ressemblant à l’ivoire). À son strict opposé se trouve la tête de l’archet.
La baguette
La mèche compte, en moyenne, environ 80 crins d’étalons, provenant de régions froides comme la Sibérie, la Mongolie ou la Mandchourie. Trop lisses pour produire un son, les crins doivent être frottés avec de la résine de pin ou colophane.
À l’opposé de la mèche, il y a la baguette : légèrement cambrée, elle est traditionnellement fabriquée en bois du Brésil, même si certains modèles peuvent être conçus avec d’autres matières comme la fibre de carbone.
La poignée
Au talon de l’archet se trouve le bouton : il s’agit d’une vis destinée à régler la tension de la mèche, dont l’écrou se situe dans la hausse, sur laquelle se trouve la pastille, traditionnellement faite dans un matériau précieux (nacre, or, argent…).
Pour favoriser la préhension de l’archet, il est muni d’une poucette, au début de la baguette, suivie par la garniture. Un fil de métal fin entouré sur 4 centimètres, destiné à équilibrer l’ensemble et à protéger l’archet de l’usure.