Vous avez décidé de prendre des cours particuliers de musique mais vous ne savez pas si c’est une bonne idée ? Vous craignez peut-être qu’il soit trop tard pour apprendre à jouer d’un instrument à l’âge adulte ? A moins que vous ne cherchiez un professeur de musique pour vos enfants avec la crainte que les cours ne leur conviennent pas ? Pour dissiper tous vos doutes, Nathaniele une élève débutante, répond à quelques questions sur sa pratique de la musique et les bénéfices d’avoir recours à un professeur de violon à domicile. Nul doute que la passion de Nathaniele pour la musique sera assez contagieuse pour que vous décidiez de vous lancer après lecture de cet article !
Quel était votre niveau quand vous avez commencé les cours chez Allegro ?
J’avais commencé le violon depuis environ quinze mois mais il y a eu le confinement, ce qui ne m’a pas permis de poursuivre. Après le confinement mon professeur est parti pour faire une série de concerts, j’ai donc repris un autre professeur de violon mais je souhaitais accentuer la fréquence de cours et c’est ainsi que j’ai choisi Allegro Musique. J’ai trouvé le principe très pratique d’une part pour la flexibilité horaire mais également parce que je vis entre la région parisienne le week-end et le sud de la France en semaine : Allegro Musique pouvait me proposer un professeur particulier de violon peu importe mon secteur, ce qui me permettait une continuité dans le travail.
Le fait d’avoir deux professeurs différents est-il problématique pour votre apprentissage ?
Non, pas du tout ! Tout se passe très bien, mes deux professeurs ont des méthodes complémentaires et ont chacun beaucoup de respect pour le travail de l’autre. Avec l’un je vais davantage travailler sur la position de mes doigts ou la qualité du son tandis que l’autre appuiera davantage sur une autre forme de technique, sur une musicalité. Je pense qu’il faut savoir prendre ce que chaque enseignant de musique a à donner, être à l’écoute de ce qu’il peut nous apporter. Il faut prendre en compte aussi que j’ai fait dix ans de piano en conservatoire et cela m’a permis d’acquérir des bases de travail solides.
Qu’est-ce qui vous a incité à prendre des cours ?
Au départ, je suis pianiste, mais la semaine je vis sur un bateau et l’espace ne me permet pas d’avoir un piano acoustique. Or, c’est impensable pour moi de jouer sur un piano électrique, je me suis donc demandé quel était l’instrument que je pourrai emmener partout avec moi. Mon fils étant violoniste et jouant merveilleusement bien, j’ai décidé que ce serait le violon. J’aime l’idée de pouvoir transporter mon instrument partout où je vais, pouvoir jouer dès que j’en ressens l’envie ou le besoin. Il y a un attachement sincère envers l’instrument lorsque l’on est musicien. Quand je suis arrivée à Paris à vingt ans, je n’en avais pas et j’ai dû arrêter la musique pendant un temps. Mais à présent la musique peut m’accompagner où que j’aille.
Qu’est ce qui vous plait dans les cours de violon à domicile ?
Le système des cours de musique à domicile permet une déduction d’impôt en fin d’année qui est très appréciable. Les cours que je prenais auparavant me coutaient plus cher et même si c’était un plaisir que j’avais décidé de m’offrir, le fait de payer moins cher incite forcément à prendre davantage de cours. Mais cela évite également de perdre du temps dans les déplacements, c’est très confortable d’être chez moi, dans mon cadre pour apprendre.
Les cours vous ont-ils permis de progresser autant que vous le vouliez ?
On ne peut pas vraiment quantifier les progrès, ils ne sont pas palpables. On progresse avec beaucoup de temps et de travail. Mon objectif n’est pas de progresser vite, mais bien. Je ne veux pas bluffer la galerie, je veux avant tout me faire plaisir et pour cela il faut que ma pratique ait du sens. Mes années en conservatoire m’ont permise d’être très structurée dans mon travail et mon objectif est d’acquérir de bonnes bases.
Le piano vous manque-t-il ?
Oui et non car j’ai l’occasion de jouer du piano le week-end, tandis qu’en semaine, jouer du violon me comble. Bien sûr, je joue mieux au piano qu’au violon puisque j’ai beaucoup plus d’expérience, mais je suis une grande passionnée de musique et j’aime énormément mes deux violons.
Votre fils vous a-t-il prodigué des conseils ?
Mon fils joue merveilleusement bien, mais je préfère être seule pour débuter le violon. Je n’aime pas que l’on m’écoute quand je travaille, je préfère le faire dans la solitude et être au calme dans ma bulle avec la musique. C’est un rapport intime que j’entretiens avec la musique, je joue surtout pour mon épanouissement personnel plutôt que pour les autres. Mes professeurs particuliers de violon sont mon seul public pour le moment et cela me convient très bien.
Combien d’heures de cours particuliers prenez-vous par mois ? Combien de temps consacrez-vous à la pratique par jour ?
J’ai quatre heures de cours de violon à domicile chaque mois avec mes professeurs particuliers. En fonction de mon temps et de ma charge de travail, je pratique plus ou moins chaque jour. Mais, la plupart du temps je joue une heure par jour car c’est important de bien travailler de façon régulière en dehors des leçons de musique.
Comment décririez-vous votre premier cours avec votre professeur ? Ses méthodes d’enseignement correspondent-elles à vos attentes ?
Lors de la première leçon de violon à domicile, il m’a dit que j’avais beaucoup de qualités, il a valorisé mon travail. Par la suite, il m’a fait pratiquer plus en détails, a corrigé la position de mes doigts. C’est quelqu’un qui a beaucoup de connaissances sur l’instrument et c’est très appréciable. J’avais décrit précisément mes envies à l’équipe d’Allegro Musique et on m’a vraiment trouvé un professeur qui convient parfaitement à ce que je souhaitais, le contact est tout de suite très bien passé. De plus, Allegro Musique m’a trouvé un professeur particulier merveilleux dans le sud, ce qui a apaisé ma crainte d’être perdue en tant que débutante au violon.
Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un qui voudrait débuter le violon ?
Je pense que la musique doit être une passion, ce n’est pas quelque chose que l’on fait par obligation. Pour les enfants, c’est une très mauvaise chose de s’y sentir obligé car il faut y trouver du sens. Pour cela, il faut un professeur qui saura transmettre son amour de la musique et de la pratique.
Ensuite, je pense que pour choisir son instrument, il faut quand cela est possible, mettre le prix pour avoir de la qualité. C’est en effet de la qualité que découle le plaisir de jouer. On ne peut pas prendre du plaisir sur un instrument bon marché. C’est ce que disait ma grand-mère : le prix s’oublie, la qualité reste. On prend plaisir à jouer d’un instrument que l’on aime. C’est presque un rapport amoureux que l’on a avec son violon, il nous accompagne partout et on ne cesse de l’explorer. Sa sonorité se développe avec vous et d’ailleurs un même piano ne donnera pas la même chose avec des pianistes différents. Enfin, il faut être prêt à travailler et être patient, on ne devient pas bon musicien en un mois.
Que représente la musique pour vous et avez-vous des projets à venir ?
Non, pas vraiment. Ma seule priorité est de ne plus jamais abandonner la musique comme je l’ai fait à vingt ans en arrivant à Paris. La musique est pour moi un bonheur absolu, un accomplissement. J’en écoute énormément au quotidien mais pas seulement de la musique classique, j’aime beaucoup le tango, la musique orchestrale, la guitare, la harpe. Commencer le piano m’a tout de suite plu, c’est une passion qui ne m’a plus quittée et qui m’a été transmise par mon professeur de piano pendant plus de dix ans. Au-delà des mots, la musique est une survie, la plus belle consolation. Wagner disait « La musique commence là où s’arrête le pouvoir des mots » et c’est tout à fait ce que je ressens. C’est un langage universel, d’une émotion indescriptible qui permet de communiquer lorsque les mots ne suffisent plus. D’ailleurs, les bienfaits de la musique ne sont plus à démontrer !