Le rythme nous conditionne et nous guide, même sans musique
La dernière chanson de Katy Perry « Chained to the rhythm » nous rappelle que le rythme est partout. Nous sommes tous guidés par des rythmes quotidiens : essuie-glaces, machine à laver, tic-tac d’une montre, horloge d’une église… Le rythme fait partie de notre quotidien. C’est lui qui va nous donner envie de bouger dès les premières notes d’une chanson de l’été.
Des expressions telles qu’« elle a le rythme dans la peau » existent, comme si le rythme était une chose que l’on avait ou non, comme une fatalité. Pourtant, le rythme se travaille, comme la pratique d’un instrument ou le placement de sa voix.
Prendre le rythme ou l’apprendre quand on est un jeune musicien ?
En musique, c’est le solfège qui nous permet d’apprendre et de comprendre le mécanisme du rythme. Selon les professeurs particuliers et les méthodes utilisées, le solfège sera introduit dès les premières leçons, ou bien se fera au fur et à mesure de la pratique et des progrès de l’élève. Dans une école de musique en revanche, un élève qui commence à prendre des cours, commencera simultanément à prendre des cours de solfège, signe que cette discipline est indispensable au parcours de l’apprenti musicien.
Vous trouverez toujours de grands musiciens autodidactes qui vous diront que le solfège est facultatif, mais ils sont bien minoritaires. Le rythme en musique n’est pas qu’une histoire de ressenti.
« A chacun son rythme » : connaître ses points forts et ses lacunes
Nous avons tous des bases de solfège qui nous ont été inculquées à l’école, mais nous ne sommes pas nombreux à nous en souvenir clairement. Noire, blanche, croches, rondes… Les noms nous disent quelque chose, mais il est déjà plus complexe de savoir à combien de temps elles équivalent. Pour travailler le rythme lorsque l’on est un musicien débutant, il faut déjà avoir bien assimilé toutes les valeurs des notes.
Il faut ensuite ne pas avoir peur du ridicule et revenir aux exercices que l’on faisait à l’école ou que l’on pratique avec les plus jeunes lors des cours d’éveil musical : taper les rythmes avec ses mains en prononçant le nom des notes : noire/noire/deux croches/noires/blan-che/noire… Cet exercice est la meilleure manière de visualiser les rythmes et de les assimiler. Un métronome lumineux ou sonore sera indispensable pour cet exercice.
« Garder le rythme » et travailler régulièrement
Comme presque toujours en musique, c’est en forgeant que l’on devient forgeron. Seuls le travail et la pratique d’exercices réguliers vous permettront de progresser. Cela concerne la pratique d’un instrument, l’indépendance des deux mains par exemple, mais aussi la justesse ou la rythmique.
Les professeurs particuliers sont en mesure de vous proposer des stages ou des sessions de perfectionnement. Les méthodes papier, quel que soit l’instrument que vous pratiquez, sont aussi majoritairement pensées en fonction des progrès rythmiques de l’élève. Sachez enfin que de nombreuses applications ou sites internet pour vous entraîner existent sur la toile.
La maîtrise du rythme est une donnée que l’on ne choisit pas, tout comme la justesse en chant par exemple. Pourtant, ce sont deux domaines qui se travaillent, seuls ou aux côtés de son professeur.